Pourquoi dit – on plomberie ?
A l’origine, les tuyaux de nos canalisations étaient faits de plomb, mais ce métal qui s’est révélé extrêmement toxique/nocif pour la santé, a été remplacé par du cuivre. Le cuivre permettant de préserver les qualités de l’eau mais surtout étant imperméable aux agents contaminants extérieurs. Cependant l’appellation est restée.
Que serions-nous sans les plombiers ?
Dans les pays développés, l’amélioration de la qualité et du confort de vie est, en grande partie, due à l’amélioration des installations sanitaires. Ce qui en découle, c’est :
- Un accès à l’eau potable commun à tous (hygiène & soif)
- Et la construction d’environnements sanitaires stérilisés contre la plupart des maladies épidémiques connues de l’homme.
Nous avons aujourd’hui tendance à banaliser le rôle des experts de la plomberie, qui sont directement responsables de ces changements de par leur travail. En effet le fait qu’on appelle le plus souvent un plombier aujourd’hui, uniquement pour un « simple tuyau bouché », décrédibilise grandement leur profession auprès du grand public.
Pourquoi cette journée ?
Le 11 mars 2016, était pour cette année, la 7e journée mondiale de la plomberie. Si vous ne la connaissiez pas, c’est normal. Elle est en grande partie méconnue du grand public. Cette journée a été créée en 2010 par le World Plumbing Conseil (WPC), en français le conseil mondial de la plomberie (au canada) et elle compte aujourd’hui plus de 100 organisations membres de 23 pays.
Elle a été créée pour avertir et sensibiliser le grand public de l’importance de l’industrie de la plomberie sur les domaines de la santé, de la sécurité publique et de l’environnement. En effet l’accès à l’eau potable et à des zones sanitaires décentes, à l’heure où ces besoins ne cessent de croitre de façon exponentielle, sont de vraies grandes problématiques de notre époque. Il s’agit donc de mettre en valeur ces métiers, qui finalement, rendent service à beaucoup d’autres, que ce soit dans les hôpitaux, les instances publiques (les écoles etc.) mais surtout les habitations.